Gestion de Patrimoine

Déclaration de son patrimoine : comment cela fonctionne-t-il ?

Certaines situations requièrent qu’une déclaration de patrimoine soit déposée. Un conseiller en gestion de patrimoine (CGP) est en mesure d’aider à compléter cette démarche.
gestion de patrimoine

Des évaluations complexes

Relevant souvent d’un véritable casse-tête chinois, ce type de déclaration exige que de délicates évaluations aient lieu, afin de parvenir à prendre compte d’une panoplie de considérations en termes d’investissement immobilier et de rendement des valeurs mobilières. Il vaut mieux faire intervenir un CGP afin de bien maîtriser la complexité des biens à répertorier. Entre autres, le CGP peut fournir de fines analyses et rassembler les détails concernant les actifs (propriétés bâties et non bâties, assurances vie, valeurs mobilières, comptes bancaires et comptes-courants de sociétés, fonds de commerce, véhicules, meubles, collections d’art, bijoux, etc.)

Quelles personnes sont concernées ?

Pour les particuliers, ce type de déclaration peut s’avérer utile lors d’un divorce, dans les cas de prestation compensatoire. Les époux sont alors tenus de déposer au juge le bilan de l’ensemble de leurs biens, démontrant quels sont leurs actifs et passifs. L’évaluation de la situation financière est également nécessaire pour la transmission du patrimoine aux ayants droit. Devant un notaire, le testateur dicte ses volontés en s’appuyant sur une déclaration de patrimoine. En France, les élus et les dirigeants d’organismes publics sont tenus de faire part de l’évolution de leur situation patrimoniale, dans un souci de transparence financière. Cette mesure permet notamment aux citoyens de déterminer si les candidats à des postes clés de pouvoir ne profitent pas d’un enrichissement anormal, possiblement acquis lors de leurs fonctions. Les contribuables dont l’évaluation des biens est comprise entre 1 300 000 et 2 570 000 euros ne sont pas tenus d’effectuer une déclaration détaillée. Le fisc exige néanmoins que la valeur globale des biens patrimoniaux soit indiquée. Cela signifie qu’il importe de préserver un état récapitulatif des biens (et des dettes réduites), en cas de contrôle fiscal. Par contre, les contribuables disposant de plus de 2 570 000 euros doivent déposer une déclaration en bonne et due forme, pour laquelle il est souhaitable d’avoir recours aux services d’un CGP.

La marche à suivre

Pour les élus gouvernementaux, une période de deux mois suivant la date d’entrée en fonction est accordée par la Commission de la transparence financière et de la vie politique pour le dépôt d’une déclaration. Quant aux dirigeants, ils disposent d’un mois pour compléter les modalités déclaratives et les soumettre au président de la Commission. Suite au décret n°2016-1819 du 22 décembre 2016, les candidats à l’élection présidentielle ont complété une déclaration du patrimoine. Quant aux contribuables dont la situation correspond à une déclaration simplifiée ne nécessitant aucun justificatif, ils sont tenus de compléter la déclaration de revenu complémentaire (désignée 2042 C) avant le 15 juin. Pour parvenir à remplir la déclaration simplifiée, il faut par conséquent avoir pris en compte l’évolution de l’investissement et du rendement, en ayant fait le tour de l’ensemble des actifs et des passifs. Un conseiller en gestion de patrimoine peut être mandaté pour calculer le montant à indiquer à la ligne 9FG.
En ce qui concerne les situations financières supérieures à 2 570 000 euros, l’intervention d’un conseiller en gestion de patrimoine se révèle nécessaire pour remplir une déclaration détaillée comportant quelque 2 750 composantes, faisant état de toutes les subtilités concernant l’investissement et le rendement, qu’il s’agisse de placements, titres, immeubles, emprunts, ou autres. Le tout doit être fourni au plus tard le 15 juin, en même temps que le règlement de l’impôt.

Gestion de patrimoine, les opportunités de demain pour financer ses études

Financer les études de ses enfants relève souvent d’une réelle gymnastique en matière d’évaluation du budget nécessaire. Il faut non seulement savoir anticiper ses besoins tout au long du cursus, ce qui n’est pas toujours aisé lorsque l’on se lance dans des études de longue durée, mais il faut aussi savoir comment financer toutes ces dépenses. Demander l’assistance d’un conseiller en gestion de patrimoine peut s’avérer d’une grande aide.
financer ses études avec la gestion de patrimoine

Comment financer ses études ?

Se lancer dans des études supérieures nécessite de prévoir un budget conséquent. Il est donc judicieux pour les parents, si possible, d’anticiper cette étape bien des années en amont, pour être en mesure d’assister au mieux leurs enfants lors de ce passage important. En effet, bon nombre de jeunes étudiants n’ont d’autre solution que d’avoir recours à un prêt étudiant, qu’il faudra bien évidemment rembourser à terme, ou bien de recourir à un emploi à temps partiel qui leur permettra tout juste de subsister. Une bonne analyse et une bonne anticipation de cette étape, en concertation avec un spécialiste en gestion de patrimoine, peut être un élément déterminant dans la réussite du parcours de ses enfants, tout en évoluant dans un climat de sérénité.

Comment bien préparer l’avenir de ses enfants ?

Un spécialiste en gestion de patrimoine est un interlocuteur idéal pour préparer les événements les plus importants de toute une vie : faire fructifier ses revenus, optimiser sa fiscalité, préparer sa retraite, voire sa succession, sont autant de moments cruciaux qui nécessitent un regard extérieur et expert. Préparer l’avenir de ses enfants fait partie de ces moments clés ; anticiper le financement de leurs études est un investissement qui sera payant à long terme. C’est pourquoi il est important de connaître tous les moyens à sa disposition, et quels en seront les avantages à plus ou moins long terme. Diverses solutions d’épargne et d’assurance existent, le conseiller en gestion de patrimoine (CGP) étant chargé d’en indiquer les meilleurs usages.

Les solutions qui peuvent être mises en œuvre

Pour les parents qui le souhaitent et qui en ont la possibilité, il n’est pas rare d’investir dès le plus jeune âge de l’enfant dans un contrat d’assurance-vie, qui permet de capitaliser petit à petit sous forme de versements programmés. Le capital ainsi constitué est rendu disponible au rythme des dépenses, sous forme de retraits appelés rachats. L’investissement dans l’immobilier reste également une alternative très prisée des parents qui souhaitent s’octroyer un revenu régulier. Cette solution peut permettre de cumuler les avantages d’un programme de défiscalisation quand le bien choisi le permet, de percevoir des loyers réguliers, et de se constituer un patrimoine immobilier susceptible d’être revendu en cas de difficultés. Il est en outre judicieux de recourir à un crédit, celui-ci étant couvert par une assurance décès, voire une assurance couvrant l’interruption temporaire de travail suite à un arrêt maladie. Enfin, il existe des formules de contrats de prévoyance qui permettent, en contrepartie d’une prime mensuelle, de garantir une rente périodique en cas de décès du parent souscripteur, tant que l’enfant est étudiant, l’âge limite étant couramment fixé à 28 ans. Un spécialiste en gestion de patrimoine est donc à même de conseiller une solution adéquate selon la situation, voire même de les combiner, pour que ce projet reste cohérent et surtout optimal d’un point de vue financier.

Gestion de patrimoine, quelles décisions prendre suite à un héritage ?

Parfois inattendue, la perception d’un héritage peut donner lieu à une approche patrimoniale nouvelle, qui peut entraîner un questionnement sur la fiscalité, entre autres. Lors d’une succession, plusieurs moments clés sont importants et suscitent une prise de décision qui peut s’avérer déterminante. Il est donc important d’être bien accompagné par un conseiller en gestion de patrimoine, qui par son expérience et son expertise de la finance peut aider à prendre des décisions pertinentes.
la gestion de patrimoine et l'héritage

L’acceptation pure et simple d’une succession

L’une des premières décisions à prendre lorsque l’on est bénéficiaire d’un héritage est d’exprimer si l’on accepte cette succession, ou si l’on y renonce. La loi prévoit un délai de dix ans pour se prononcer, sauf demande expresse d’un notaire ou d’un huissier, qui peut intervenir dans les quatre mois suivant la survenue du décès. L’héritier qui exprime sa volonté d’accepter la succession, oralement ou par écrit, s’engage alors sur les avoirs, en numéraire ou sous forme de biens, mais aussi sur les dettes contractées par le défunt. Si les dettes sont supérieures aux avoirs, l’héritier s’engage alors à les honorer dans leur intégralité, ce qui sous-entend qu’il devra engager ses avoirs personnels. Les suggestions d’un conseiller en gestion de patrimoine ( CGP ), qui aura au préalable analysé la situation du défunt dans son ensemble, s’avèrent en l’occurrence précieuses.

L’acceptation à concurrence de l’actif net ou la renonciation

Dans la situation où les avoirs sont inférieurs aux dettes, le CGP pourra conseiller à son client de se positionner sur une acceptation dite « à concurrence de l’actif net ». En d’autres termes, l’héritier peut en connaissance de cause accepter la succession, mais ne devra rembourser les dettes qu’à hauteur des avoirs détenus par le défunt. Cette alternative lui permet donc de ne pas engager ses biens personnels. La renonciation désengage totalement de la succession, tant pour les avoirs que pour les dettes. L’héritier en ligne directe (par exemple un enfant ayant perdu son père ou sa mère) reste toutefois redevable des frais liés aux funérailles, même s’il a expressément choisi de refuser la succession.

La fiscalité d’une succession

Faire appel à un spécialiste de la finance et de la gestion de patrimoine est une étape importante, notamment quand il est question de régler les droits de succession. Il convient tout d’abord de déterminer avec précision quels sont les avoirs du défunt, puis ses dettes. Le calcul de l’imposition porte sur l’actif net, autrement dit sur la part des avoirs restant après soustraction du passif. D’où l’importance de l’intervention d’un expert en gestion de patrimoine, qui se chargera de faire l’inventaire des actifs et du passif pour aider à estimer les droits de succession, et à produire les justificatifs éventuellement réclamés par l’administration fiscale. Le calcul devient d’autant plus complexe si l’un des héritiers a reçu une donation du vivant du défunt. Enfin, le barème varie selon le degré de parenté entre le défunt et ses ayants droit. En résumé, le calcul des droits de succession s’effectue donc sur la part d’actifs nets, après application d’un abattement, et après détermination des éventuelles donations effectuées antérieurement. Un spécialiste en gestion de patrimoine peut donc être d’une aide très précieuse pour faire un état des lieux complet de la situation et adopter une approche nouvelle et objective.

Gestion de patrimoine : comment l’optimiser ?

Le patrimoine est l’ensemble de biens qu’une personne possède et qu’il est possible de valoriser en argent. Il peut comprendre des biens mobiliers ou immobiliers, des actions ou des parts sociales dans des entreprises, des placements financiers, des dettes, etc. Il est important pour les personnes qui ont un patrimoine considérable de bien le gérer afin de le faire fructifier et pour qu’il ne baisse pas de valeur. Elles doivent tenir compte des règles fiscales en vigueur, des opportunités d’investissement qui se présentent, des risques présentés par certains placements, etc. Elles peuvent effectuer leur gestion personnellement, à condition d’avoir les compétences requises. Cette gestion n’est pourtant pas simple tout en étant chronophage. Il est donc toujours astucieux de se faire accompagner par un conseiller professionnel et qualifié. Celui-ci accompagne son client aussi bien dans le cadre de développement de sa fortune, de l’optimisation de sa fiscalité que de sa transmission entre autres. Quelles sont les autres raisons qui devraient pousser une personne à confier sa gestion à un CGP (Conseiller en Gestion de Patrimoine) ?
optimisation de patrimoine

Avant tout : dresser le profil du client

Un CGP Valofi a pour première mission de déterminer le profil de son client pour optimiser la gestion de ses biens. Le Conseiller en Gestion de Patrimoine devra ainsi :
• Lui demander son objectif afin qu’il puisse dresser les stratégies pour l’atteindre : serait-ce pour se constituer un portefeuille financier ? Investir dans l’immobilier ? Préparer sa retraite ou pour assurer la transmission de son patrimoine à ses descendants ?
• Évaluer sa fortune
• Tenir compte de sa situation professionnelle : est-ce qu’il a encore plusieurs années de carrière devant lui ? Ira-t-il à la retraite bientôt ? Est-il déjà à la retraite ?
• Évaluer les revenus générés par son activité (salaire) et ses placements (loyers, dividendes, produits des assurances-vie, intérêts bancaires, etc.)
• Considérer sa situation personnelle : est-il célibataire, marié ou pacsé, divorcé ? A-t-il des enfants ? • Déterminer sa propension au risque.
Il pourra ensuite conseiller son client sur les actions à entreprendre pour qu’il atteigne son but, et ce, conformément à la loi.

Que faire pour une gestion optimisée ?

La gestion de patrimoine peut être optimisée sur plusieurs fronts :
À travers la défiscalisation : le CGP tâche d’assurer l’optimisation du régime fiscal de son client afin qu’il profite des différentes dispositions de défiscalisation proposées par le gouvernement. Il doit ainsi maîtriser toutes les facettes de la fiscalité qui encadre les placements et investissements choisis par son client. L’investissement dans l’immobilier lui permettra par exemple de profiter de différentes lois comme la loi Pinel, la loi Censi Bouvard, la loi Malraux, la défiscalisation sur les Monuments historiques. Le choix du meilleur placement : L’assurance-vie qui est placement très intéressant et permettant de bénéficier d’un régime fiscal favorable. La bourse permettant de spéculer sur les marchés financiers et profiter de la fluctuation des cours pour optimiser la rentabilité des actifs. Les comptes d’épargne comme le livret A, le Livret de développement durable, etc. Les investissements immobiliers qui peuvent se traduire par l’achat d’un ou de plusieurs biens immobiliers ou à travers les SICAV et les FCP. L’acquisition d’actions d’entreprises à travers les PEA (Plan d’épargne en actions).
Pour conclure, approcher un Conseiller en Gestion de Patrimoine est pratique pour une personne qui souhaite détecter toutes les opportunités pour faire fructifier sa fortune tout en optimisant sa fiscalité. Elle sait également que ses biens sont bien gérés et elle envisage son avenir sereinement. Elle doit faire confiance à un CGP compétent et fiable qui maîtrise son métier et qui saura lui présenter les meilleures solutions tout en la mettant en garde contre les actions douteuses ou à risque.

Gestion de patrimoine, comment préparer sa retraite ?

Nous avons choisi de prendre pour point de départ la survenue d’un héritage, car cela signifie bien souvent un apport non négligeable, mais dont il convient de savoir tirer profit.
retraite et gestion de patrimoine

Gestion de patrimoine et préparation à la retraite

Commençons, si vous le voulez bien, par une série de précisions utiles sur le présent article. Tout d’abord, nous considérerons ici la gestion de patrimoine sous l’angle de la préparation à la retraite, à l’exclusion de tout autre objectif.
En outre, si pour vous cette échéance apparaît comme une sorte de mirage lointain, aux contours flous, sachez que plus tôt vous vous préparerez et mieux ce sera.
Ces précisions étant posées, voyons à présent les trois règles-clé qui vous permettront, dans une telle situation, d’aborder l’avenir sereinement.

Règle n°1 : Prenez le temps d’avoir une vue d’ensemble et ne négligez pas l’épargne de précaution

Quelle que soit la provenance de l’héritage, il est probable que, de prime abord, vous soyez perturbé par cette nouvelle, et rassurez-vous : cela se comprendrait aisément. Néanmoins, en matière de finance et d’investissement, l’une des clés du succès réside dans la capacité d’analyse objective de la situation, pour prendre des décisions en limitant les risques autant que faire se peut. Par conséquent, face à l’arrivée d’un héritage, votre priorité doit être d’en cerner tous les tenants et aboutissants : montant net, composition du patrimoine hérité (valeurs mobilières, placement immobilier, etc.) Cette vue d’ensemble est cruciale et ne doit surtout pas être sous-estimée, car c’est d’elle que découlera la construction de votre stratégie patrimoniale.
Par la suite, et surtout si vous possédez des notions en investissement, votre cerveau fourmillera sans nul doute d’idées d’allocations de votre ajout de patrimoine. Mais, là encore, sachez raison gardée, et interrogez-vous d’abord sur le niveau de vos livrets d’épargne. Certes, leurs rendementsdemeurent très faibles, mais leur fiscalité apparaît très avantageuse, et surtout vous ne pourrez pas construire sereinement votre retraite si vous n’êtes pas à l’abri d’un « coup dur » : panne de voiture coûteuse, appareil électroménager à remplacer d’urgence, etc. Il n’est pas question de vous conseiller de remplir tous les livrets jusqu’à leur plafond, mais simplement de mettre de côté suffisamment de fonds pour faire face aux imprévus.

Règle n°2 : Faîtes de l’assurance-vie et l’immobilier les deux piliers de votre gestion patrimoniale

En France, comme nous le savons bien, l’assurance-vie figure au palmarès des placements préférés de nos compatriotes, et ce pour deux raisons. Tout d’abord, les rendements moyens « nets » oscillent aux alentours des 2%, ce qui représente tout de même près de trois fois mieux que le Livret A, par exemple. Qui plus est, la fiscalité se révèle très attrayante après huit années de détention, permettant à un couple marié de retirer jusqu’à 9 200 € par an d’intérêts sans avoir à débourser le moindre centimes en impôts. Les valeurs mobilières, imposées dès le premier euro, ne peuvent certainement pas en dire autant ! Cela étant posé, nous vous conseillons d’ouvrir plusieurs contrats d’assurance-vie, car si certains peuvent au fil de l’eau recevoir moins d’intérêt de la part des banques – qui mettent l’accent sur les nouveaux contrats – d’autres se révèleront peut-être plus rentables à l’avenir. Or la portabilité de l’ancienneté n’est pas possible actuellement, même si elle est fréquemment évoquée, et il serait regrettable de vous retrouver « bloqué » avec un contrat peu performant de plus de huit ans sans pouvoir basculer vers un autre plus performant.
La pierre doit également représenter un élément incontournable de votre stratégie de gestion de patrimoine. A ce titre, plusieurs options s’offrent à vous, qu’il s’agisse d’une location en direct(avec achat de l’usufruit d’un autre bien pour générer du déficit foncier, par exemple), ou de parts de SCPI de rendement – dont le ROI oscille encore à plus de 4% en 2017. En matière d’immobilier, n’oubliez jamais que l’emplacement reste la priorité n°1, et que votre horizon de temps doit être sur le long terme. C’est un peu moins vrai pour les SCPI, mais n’espérez pas effectuer un aller-retour rapide – cela se révèlerait d’ailleurs bien entendu contre-productif dans l’optique de la préparation à la retraite.

Règle n°3 : Diversifiez vos investissements, soyez (raisonnablement) audacieux !

Après vous être assuré d’avoir une épargne de précaution suffisante, et d’avoir ouvert plusieurs contrats d’assurance-vie – dont un principal, évidemment – tout en ayant de la pierre (papier) dans votre patrimoine, il est désormais temps de prendre des risques avec ce qui vous restera de l’héritage que vous aurez reçu. Le dicton latin Fortuna Audentes Juvat nous le rappelle depuis l’Antiquité : la chance sourit aux audacieux. En ayant suivi les deux premières règles, vous avez démontré que vous étiez un investisseur prudent, avec une saine gestion de patrimoine, et c’est une très bonne chose, mais si vous le pouvez, n’hésitez pas à réserver entre 5 et 10% du montant hérité dans des placements plus risqués, au premier rang desquels les valeurs mobilières (actions, obligations), en essayant de ne pas dépasser 10 lignes, et de mêler à la fois valeurs de croissance et valeurs de rendement.
Les prêts d’union sont également une possibilité de placement intéressante, mais nous vous déconseillons les produits dérivés (certificats, warrants) et le marché des devises (Forex) tant que vous n’aurez pas suivi une ou plusieurs formations sur ces produits aux très forts effets de levier. De plus, si le monde de la finance et du day-to-day trading s’avère en effet passionnant, mieux vaut éviter de se lancer dans l’aventure sans avoir préalablement fait l’effort d’en comprendre les principes de fonctionnement.